Fiche Rando St Félix en Gardiole

Les grands paysages

L'étymologie du mot "Gardiole" exprime un "lieu depuis lequel on regarde". Sa forme étirée aux reliefs adoucis ponctués de piochs en fait un lieu privilégie d'observation du territoire environnant et un parcours de découvertes de panoramas intéressants sur les paysages alentour. Du fait de son orientation et sa forme, le massif présente des vues magnifiques : jeu des lumières sur les étendues d'eau que constituent la mer et les étangs, les parcelles agricoles en damier, zones humides des lagunes et vues plongeant sur les villages et agglomérations.

Formation calcaire, la Gardiole est un bâti pyrénéen qui a été crée par la Méditerranée. La topographie du massif est largement due aux mouvements tectoniques qui ont accompagné l'ouverture de la Méditerranée occidentale, il y a environ 35 millions d'années (Période géologique : Oligocène). L'extension de la croûte terrestre a provoqué des effondrements qui ont isolé le massif de la Gardiole, la montagne de Sète et le Causse dAumelas, jusque là solidaires. Ces effondrements se sont produits le long de failles orientées NE-SO, déterminant des compartiments, donnant l'allure actuelle du massif en horst ( espace de terrain soulevé entre deux failles ). Le socle cristallin se trouve à
2 000 mètres de profondeur.
(source : FFRandonnées)

 

La flore et la faune du massif

La flore sauvage de la Gardiole recèle au moins 700 espèces (12% de la flore métropolitaine) avec de nombreuse raretés et espèces patrimoniales. Si les garrigues se caractérisent par leurs couleurs (cistes, romarins, pistachiers, lentisques, salsepareille), leurs senteurs, elles offrent également de nombreuses plantes aromatiques telles que le thym et la lavande qui sont utilisées depuis toujours par les hommes pour se soigner, cuisiner ou se parfumer.
Cette flore est caractéristique des territoires les plus chauds avec, entre autre, l'abondance particulière de la camélée et la présence  de la myrthe dont la Gardiole constitue le seul  site du département.

La faune est moins bien connue que la flore. En dehors des espèce courantes de mammifères tels que l'écureuil, il faut signaler la présence du chevreuil, introduit en 1990, la relative abondance de la genette et la curieuse présence du campagnol des neiges. Les chauves souris sont peu connues, même si certaines colonie sont avérées : petit murin, grand rhinolophe. Quant aux oiseaux, c'est le groupe de loin le mieux connu, 124 espèces observées dont 76 se reproduisent sur le massif.
Papillons, insectes, escargots, iules, scorpions, reptiles tels que lézards ocellés, couleuvres de Montpellier viennent compléter cette grande variété d'espèces. Enfin, l'été, vous serez surpris par le chant assourdissant des cigales.